[ARTICLE 31/01/20]observatoire de la santé - Cigarette électronique : quel est le “vrai” du “faux”

l'observatoire de la santé a publié ici qui m'embête un peu
Déjà, il me semblait que l'observatoire de la santé était un organisme français dépendant de l'état mais je vois sur leur site pas mal quelques pubs qui font tâche sur un site officiel.
Néanmoins, le communiqué, écrit par on ne sait qui, a l'avantage de reprendre certains avis officiels, celui de Santé Public France qui a estimé que 700 000 fumeurs français ont quitté le tabac à l'aide de la vape, celui de l'Académie Française de Médecine, celui de la ministre de la santé, Angès Buzin qui a rassuré sur le fait que la crise qu'a vécu les USA n'est pas reproductible en France sur les produits nicotinés validés par l'ANSES.

Bref, un début d'article qui rassure par le rappel salutaire de positions officielles. Très bien.
Mais cela va se gâter.

"Mais pour que la vaporette soit reconnue dans l’Hexagone comme un outil d’aide au sevrage tabagique (au même titre que l’arsenal thérapeutique existant comme les patchs nicotiniques), reste qu’elle doit être utilisée comme tel."

En lisant cela, j'avoue avoir été surpris. Je me suis dit : "et comment veux-tu que je l'utilises ? En me la mettant dans le c... ?

En poursuivant ma lecture, j'ai compris où l'article voulait en venir :

"L’accompagnement est aussi essentiel. "

Et voilà, ils parlent des médecins et de tabacologues. Vous pourrez me dire que j'exagère, que je vois le mal partout, que l'auteur parle des bonnes boutiques spécialisées. On continue alors :

" il n’y a pas à proposer à un fumeur qui veut se repentir 300 saveurs !"

Voilà donc pour les boutiques.

Et, plus loin :

"il peut être envisagé d’associer la cigarette électronique à un autre type de substitut. Mais évidemment, cela est à arbitrer avec un spécialiste (tabacologue, addictologue…)."

Voilà, nous y sommes. Un bon sevrage est fait par un médecin ou un tabacologue. Point.

Voilà donc un article qui commence bien et qui veut faire passer l'idée que seul un accompagnement médical permet un sevrage tabagique avec la vape ou d'autres méthodes d'ailleurs.
Et voilà que ces gens n'ont rien compris. Car ce que permet la vape est la liberté. On peut, si on le souhaite, passer par un médecin ou un tabacologue. Certains auront besoin d'un appui, d'un encouragement extérieur. Et certains sont des cas particuliers et il leur faudra effectivement plus que des ecigs avec des liquides à 20 mg/ml.
Mais si la vape fonctionne autant, c'est aussi que l'on peut se passer de médecin, qu'on a pas cette pression, que l'on rentre dans un magasin si on en a envie, qu'on teste, qu'on essaye, qu'on se plante parfois et que l'on recommence.
Non, nous ne sommes pas des moutons qui avons toujours besoin d'être guidés !

Bonne lecture et bonne vape !

@Leio :

OK, alors déjà, hop, je transfère ce sujet dans la section "l'oeil et la plume".
Intéressant donc ce site qui est limite une tromperie. A le lire comme cela, à voir "observatoire de la santé", à lire des articles où l'on parle des avis des autorités, on pourrait penser à un site d'un organisme public. Or, rien n'est plus faux.